Patine
- Decent work and economic growth
- Industry, innovation and infrastructure
- Responsible consumption and production
Pitch
Presentation
Charlotte Dereux crée Patine après 15 ans d’expérience dans la mode et le e-commerce avec l’intuition qu’un nouveau modèle de marque de mode est nécessaire: tout aussi exigeant sur son impact environnemental et social qu’excitant et désirable. Pour grandir tout en maximisant son impact, Patine questionne et réforme les codes et usages de la mode traditionnelle, à commencer par les matières. La marque sélectionne ou fait développer des matières à la pointe du low impact, puis collabore avec ses partenaires de confection exclusivement européens pour atteindre ensemble l’excellence et limiter les km. Le catalogue est un “dressing idéal”, avec des produits permanents en stock, des "drops" thématiques, et des lancements en précommandes. Ce modèle hybride permet à Patine de recruter et fidéliser sa communauté avec des essentiels iconiques toujours disponibles et d’innover tout en testant ses futurs produits. Avec sa communication optimiste et ultra moderne teintée de références 80s et 90s, Patine donne envie de repenser son rapport à la consommation, de réenchanter le vêtement et lui redonner une valeur affective en plus d’une réelle utilité. 7 ans après son premier lancement, Patine a équipé 25 000 clientes avec plus de 100 000 pièces, et cumulé près de 6 millions d’euros de chiffre d’affaires. La distribution largement sans intermédiaires permet de maintenir un rapport qualité-prix remarquable et un contact direct et transparent avec la communauté qui participe à la conception des futures pièces. Alors que le positionnement “mode durable” est en vogue voire un alibi marketing, peu de marques élèvent le niveau d’exigence comme le fait Patine : analyse de cycle de vie des produits, tests de durabilité en laboratoire, traçabilité complète depuis la matière première jusqu’à la teinture, et communication qui interroge nos désirs et la notion d’utilité. Après le succès de sa première levée de fonds citoyenne sur LITA.co fin 2021, Patine a non seulement pu structurer une offre ultra qualitative et affiner son rythme commercial entre pré-commande et stock mais aussi refondre son image et l’expérience e-commerce ou encore tester le retail, les pop-ups et le paid marketing tout en maintenant son niveau d’exigence sur la qualité et l’impact avec la certification B Corp obtenue fin 2022. Aujourd’hui, l’entreprise revient pour une nouvelle levée de fonds d’un montant global de 400-500K€ dont au moins 350K€ réservés à LITA. Si le contexte de ralentissement fort des marques de mode post période Covid a ralenti le rythme de développement que la marque s’était initialement fixé, Patine est engagée sur une trajectoire de croissance ambitieuse mais atteignable et s’appuie sur des fondamentaux solides. Ce nouveau financement va permettre à la marque d’accélérer son développement avec une ambition cette fois-ci européenne. Son plan s’appuie sur 4 axes : le lancement de nouvelles catégories pour compléter la silhouette signature ; l'expansion du retail dans 3 capitales d’ici 2029 avec ouverture de boutiques et de plusieurs pop-up tour; l'augmentation du budget marketing online pour renforcer l'acquisition de nouveaux clients et améliorer la notoriété de la marque et la mise en place d’outils performants pour l’optimisation des stocks, la traçabilité et un design plus inclusif.
Vous aussi, participez au développement d’un nouveau modèle de marque de mode créative, durable et engagée. Redessinez le futur de la mode en investissant dans Patine !
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Team
1 fondatrice, 2 associées, 4 salariées.
Diplômée de l’ESSEC et après un passage au cours Florent, Charlotte Dereux démarre sa carrière en tant que rédactrice en chef adjointe du magazine de mode Bag puis comme responsable de campagnes digitales en agence pour les marques mode et beauté de LVMH. En 2006 elle rejoint Sarenza dont elle devient directrice marketing jusqu’en 2016, rejoignant progressivement le Codir puis le Comex de l’entreprise. En 10 ans, elle fait grandir une équipe de une à 50 personnes, gère des budgets en millions d’euros, et contribue largement à faire croître la notoriété et le chiffre d’affaires de la plateforme de e-commerce. Mais son rêve est ailleurs : passionnée de mode depuis son adolescence, Charlotte a toujours eu en tête de lancer sa propre marque. Pourtant lorsqu’elle s’apprête à basculer dans l’aventure, elle ne voit plus l’utilité d’un tel projet, consciente que l’industrie de la mode telle qu’elle la connaît n’est pas compatible avec un lifestyle plus responsable. De cette contradiction naît un nouveau modèle de marque. Depuis, c’est cette mission de réconcilier les désirs de mode, les humains et la nature que Charlotte transmet à son équipe. Elle fait partie des figures de proue de la mode green et intervient dès qu’elle peut pour partager son parcours et sa vision et encourager un nouvel entrepreneuriat “raisonné”. Charlotte gère directement la Direction Artistique, le Style et la Communication tandis que l’équipe grandit petit à petit et s’entoure de partenaires d’excellence dans les domaines clés pour la marque. Après 18 mois en tant que freelance pour Patine et après des expériences de CMO chez Agricool et de Head of campaigns chez Uber France, Joséphine Ceccaldi rejoint officiellement Patine en tant que DG, pour apporter sa vision et son expertise Marketing et Opérations. Lilas Lieutaud diplômée de l’Ecole des Métiers de la Mode et de la Décoration et, forte de ses huit ans de production dans plusieurs success stories de mode, supervise le développement de l’offre et l’ensemble de la production depuis 5 ans. Patine collabore en direct avec les fournisseurs de matières et confectionneurs d’excellence qui soutiennent la vision engagée de la marque comme Candiani en Italie pour le denim, Pyratex en Espagne pour les matières techniques ou encore les Tissages de Charlieux en France pour la toile. Patine attire aussi des Directeurs Artistiques, Photographes, Développeurs web, Stylistes, Modélistes et Influenceurs engagés et talentueux qui mettent leur talent au service de la vision de la marque.
Challenges
100 milliards de vêtements sont vendus sur la planète chaque année, soit 50% de plus qu’il y a 15 ans (source : rapport ADEME "La mode sans dessus dessous"). Parmi les causes de cette évolution : la multiplication des enseignes de fast fashion et leur offre de mode “jetable” (des collections qui s’enchaînent à un rythme effréné, produites et vendues à bas coûts, qui incitent les consommatrices et consommateurs à en vouloir toujours plus et à garder moins) une fabrication à partir de matières à faibles coûts de mauvaise qualité et peu résistantes dans le temps qui encombrent la planète. Les conséquences sur l’environnement et l’humain sont nombreuses et désastreuses. L’ADEME rapporte ainsi que chaque année, l’industrie de la mode émettrait 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, soit 2% à 8% des émissions globales, et que si les tendances actuelles de consommation se poursuivent, ce dernier pourcentage s'élèverait à 26% en 2050. Le coton est la principale culture consommatrice de pesticides au monde et consomme d’importantes quantités d’eau douce (la production d’un tee-shirt classique sur le marché consomme l’équivalent de 70 douches). 70% des fibres synthétiques produites dans le monde, comme le polyester, proviennent du pétrole et sont ainsi responsables de 500 000 tonnes de microplastiques relâchées dans les océans chaque année dans le monde suite à leur lavage en machine. En Europe, 4 millions de tonnes de textile sont jetées chaque année et finissent pour la grande majorité enfouis ou entassés dans des décharges. Enfin l’utilisation de produits toxiques, le rythme accru et les bas coûts de production pèsent sur la main d'œuvre du secteur : bas salaires, exploitation, conséquences sur la santé. Malgré une mise en lumière accrue de ces problèmes et une conscience écologique et sociale qui progresse fortement, notamment chez les jeunes générations, les comportements de consommation évoluent lentement comme en témoigne la forte croissance des marques de fast et ultra fast-fashion. Quant à celles et ceux qui souhaitent consommer mieux, il reste difficile pour eux de faire le tri entre greenwashing et réel engagement. L’offre de mode durable doit donc aussi faire face à un enjeu d’attractivité et de lisibilité auprès du grand public.
Solutions
A chaque étape de sa chaîne de valeur, Patine propose des solutions face aux enjeux environnementaux et sociaux du secteur. Tout part des matières : Patine développe des matières en exclusivité avec ses partenaires en choisissant les assemblages qui font le plus d’économies de ressources par exemple. Ainsi, Patine propose le denim Brenda composé de 76% Coton régénératif et de 24% Coton recyclé post consumer. La marque privilégie les matières naturelles à faible empreinte écologique en maximisant la part des composants recyclés. Patine choisit rigoureusement ses partenaires en fonction de leurs engagements et de leurs certifications. Les vêtements de la marque sont confectionnés dans des ateliers localisés au Portugal, en Italie, et en France (certifiés GOTS, Fairwear et SA 800) puis acheminés par voie terrestre jusqu’au centre de logistique à Angers (Entreprise Adaptée employant 80% de personnes en situation de handicap). Afin de ne produire que ce qui sera réellement vendu, aimé et reporté, la marque interroge sa communauté et s’appuie sur la précommande pour tester de nouvelles matières et créations. En tant que marque engagée, transparente et solidaire, sa mission est de diffuser largement des pratiques plus responsables de consommation auprès des consommateurs, des autres marques et des fournisseurs textiles. Tous ces accomplissements ont permis à Patine de devenir une entreprise à mission, de réaliser un premier bilan carbone scope 3 et d’être certifiée B-corp.
Economic model
Patine est une marque de mode premium qui crée, conçoit et distribue largement sans intermédiaires un catalogue concentré de pièces exclusives dans des matières d’exception, avec un rapport qualité-prix remarquable. Depuis sa première levée de fonds il y a 3 ans, Patine a agrandi son vestiaire et propose désormais 10 catégories de vêtements, confectionnés dans ses matières phares et déclinés en petites productions et variations couleurs. Le denim est maintenant une catégorie clé (40% du chiffre d’affaires), la ligne de chemises s’est agrandie, et Patine a démarré des lignes prometteuses de pulls, outerwear, et techwear avec des jupes, tops et un premier body ainsi qu’un premier petit vestiaire homme. Après une stagnation du chiffre d’affaires en 2022*, Patine a enregistré en 2023 une forte croissance (+37%) avec un chiffre d’affaires de 1,5M€, croissance portée par le digital (70% du total) et l'ouverture d'une 1ère boutique physique. Malgré la contraction de la consommation mode actuelle liée à la conjoncture et un plan de collection de la rentrée 2024 trop estival et inadapté à la météo, Patine maintient une croissance en 2024 (+15%) tout en rationalisant ses coûts. Si le pari initial de dépasser les 2 M€ de CA en 2022-2023 pour retrouver la rentabilité d’avant levée n’a pas encore été atteint, plusieurs fondamentaux du modèle économique rassurent sur le potentiel de croissance rentable de Patine. Par rapport aux marques conventionnelles la marque limite sa part de nouveautés de saison et s’affranchit des “trends” ce qui évite au stock de perdre de sa valeur. Avec 25% du CA réalisé en précommande, la marque limite les risques de surproduction et optimise sa trésorerie. Le taux de marge brute est bon et stable depuis 5 ans (69%). On remarque également une fidélité très forte à la marque malgré le nombre encore restreint de références, prouvant la capacité de Patine à créer de l’attachement et des pièces qui durent (+16% de la base de client.e.s qui a acheté + de 5 produits). L’enjeu est maintenant d’accélérer la notoriété de ses pièces iconiques afin d’agrandir sa base de clientes.
*clôtures des comptes au 30/03 de chaque année.
Long term impact
Patine utilise chaque étape de sa chaîne de valeur pour limiter ses externalités environnementales, et participe à faire de la mode responsable le futur standard / et participe à rendre la mode responsable le futur désirable
Un impact environnemental : Patine développe des matières en exclusivité avec ses partenaires en choisissant les assemblages qui font le plus d’économies de ressources, le plus souvent à partir de matières biologiques et recyclées. Ainsi, les t-shirts en matière Willie, représentant 30% du CA, utilisent 2,4 fois moins d’eau qu'un tee-shirt classique, économisent 2 590 litres d’eau et réduisent par quatre les émissions de CO2. Le modèle économique basé sur une carte courte d’essentiels et la vente en précommande permet de limiter les stocks et de préserver les ressources.
Un impact social : la politique d’emploi de Patine est engagée à lutter contre les discriminations à l’emploi, encourageant l’inclusion, la diversité et l’équité dans l’entreprise. Elle sélectionne des partenaires stratégiques employant des personnes en situation de handicap, en recherche d’emploi et en réinsertion professionnelle. La marque assure un maximum de traçabilité et transparence de sa chaîne de valeur, et choisit ses fournisseurs en fonction de leurs pratiques sociales et de respect des droits de l’Homme (et d’une proximité géographique qui permet d’aller les voir régulièrement !). Patine travaille en relation étroite avec ses partenaires Matières et Confection pour créer des chaînes de fabrication durables et excellentes ainsi qu’un partenaire logistique d’insertion au statut d’Entreprise Adaptée.
Un impact sociétal grâce à la pédagogie : la communauté de Patine s’agrandit bien au-delà des cercles avertis et engagés, avec 70 mille abonné.es sur Instagram. La marque diffuse les bonnes pratiques de consommation réfléchie. Grâce au positionnement mode de la marque et à sa communication non culpabilisante, Patine est en mesure de diffuser des informations sur les enjeux environnementaux et sociaux auprès de consommatrices qui n’avaient pas conscience des impacts écologiques et qui en viennent à changer leurs habitudes d’achat. En parallèle, la fondatrice fait un travail de plaidoyer pour faire évoluer les pratiques et la réglementation de l’industrie de la mode (intervention au Forum de la Mode 2023, membre du groupe de travail textile 2024 participant à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2030 aux côtés de représentants de Kering, Hermès, Aigle…) et témoigne dans les médias avec une passion contagieuse.